Ntahondereye Silas, sa femme et son enfant devant leur maison avec le maïs qu'ils ont récolté après avoir participé aux activités de l'école pratique d'agriculture. (FAO Burundi)

Les avantages des Ecoles Pratique d’Agriculture s’accroissent chaque année


Après avoir rejoint son école pratique d'agriculture locale en 2019, Ntahondereye Silas a vu sa production, ses revenus et ses moyens de subsistance augmenter d'année en année. Lisez comment il a transformé ses nouvelles compétences et 50 kg de semences de maïs en plus de terres, de ressources et d'opportunités d'éducation pour ses enfants qu'il ne l'aurait cru possible auparavant.

La Plateforme Mondiale des Ecoles Pratiques d'Agriculture de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) est composée de vastes réseaux actifs à toutes les échelles, dans le but de rapprocher les agriculteurs d'un objectif commun, à savoir la sécurité et la durabilité des systèmes alimentaires. Les écoles pratique d'agriculture (FFS) ont parcouru un long chemin à l'échelle mondiale depuis leur création en 1995, mais les récits de la façon dont les agriculteurs individuels et leurs familles ont transformé leur vie restent au cœur de l'impact de l'initiative.

En tant que partenaire du programme Systèmes alimentaires résilients (RFS), la FAO a mis en œuvre la méthodologie FFS dans les projets nationaux du Burundi et de l'Ouganda, en fournissant un soutien technique, des ressources, un renforcement des capacités, des intrants et plus encore pour renforcer les chaînes de valeur et soutenir la gestion durable des terres.

Dans la province de Gitega, au Burundi, Ntahondereye Silas raconte comment sa vie et celle de sa famille ont changé après l'introduction de la méthode FFS dans sa communauté. Membre de la commune de Giheta sur la colline de Rweru, M. Silas s'est rapidement inscrit au FFS de Dukingire Isi Yacu avec ses pairs après des années de frustration face aux faibles rendements qu'il semait sur le terrain d'un hectare de sa famille.

L'animateur local du FFS a adopté le principe "aussitôt dit, aussitôt fait", et M. Silas prend ce principe à cœur, mettant sérieusement en pratique les compétences et les outils qu'il a appris.

Les résultats n'auraient pas pu être plus enthousiasmants pour lui.


Ntahondereye Silas et sa famille avec une vache qu'ils ont achetée au cours de la première année de mise en œuvre des principes FFS dans leur exploitation agricole. (FAO Burundi)
Ntahondereye Silas et sa famille avec une vache qu'ils ont achetée au cours de la première année de mise en œuvre des principes FFS dans leur exploitation agricole. (FAO Burundi)

En 2019, M. Silas a semé 50 kilogrammes (kg) de graines de maïs fournies par la FAO et en a récolté 1 650 kg. C'est un contraste frappant avec les saisons précédentes où il avait du mal à récolter autant que ce qu'il avait semé ! De cette récolte, il a vendu 1470 kg à 410 francs burundais (FBu) (environ 0,2 USD) le kg et a investi dans une vache et du matériel agricole pour augmenter encore sa récolte.

Pour la campagne agricole 2020, la FAO a fourni 100 kg de semences de haricots et une formation technique dans le cadre de l'école pratique d'agriculture. Il en a récolté 1 800 kg qu'il a vendus à 1 000 FBu (environ 0,5 USD) le kg. "C'est une somme que je n'avais jamais empochée de ma vie", a déclaré M. Silas. "Avec l'argent de la vente des haricots, j'ai acheté un terrain d'une superficie de 1,5 ha à 550 000 FBu et avec le reste de la somme, j'ai acheté un panneau solaire pour éclairer ma maison.

En pleine croissance, M. Silas a mis en pratique tout ce qu'il a appris au cours de sa troisième saison depuis qu'il a participé aux activités de son école pratique d'agriculture locale et a utilisé ses gains pour acheter une moto et 1,2 hectare de terre supplémentaire à cultiver. Il fournit maintenant des services de transport par moto l'après-midi lorsqu'il a terminé son travail à la ferme, ce qui lui rapporte un revenu total de 450 000 FBu (environ 216 USD) par mois. C'est plus que ce qu'il aurait pu imaginer. "Je parviens facilement à subvenir aux besoins de ma famille (soins de santé, habillement, scolarisation des enfants, etc.

Il est facile de voir comment la décision d'essayer les activités de la FFS peut réellement transformer des vies et augmenter les bénéfices pour les individus au fil des années. Ntahondereye Silas n'est qu'un des innombrables petits exploitants agricoles dont la vie a été transformée par les FFS. En juin 2022, il y avait 106 FFS à travers le Burundi et leurs bénéfices s'étendent aux agriculteurs, à leurs communautés et au-delà.


Ntahondereye Silas avec une moto qu'il a achetée trois saisons après avoir participé au FFS local. (FAO Burundi)
Ntahondereye Silas avec une moto qu'il a achetée trois saisons après avoir participé au FFS local. (FAO Burundi)



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